1 – Votre hospitalisation
La durée d’hospitalisation est adaptée à votre intervention. Si le délai moyen vous a été précisé avant l’intervention, celui-ci peut être raccourci ou prolongé selon votre degré de récupération, des délais imposés par les centres de rééducation, la gestion de votre douleur, …
Le relais est alors assuré par l’équipe médicale propre à chaque étage d’hospitalisation. Celle-ci comprend différents personnels (infirmière, kinésithérapeute, aide-soignante, personnel de restauration, agent d’entretien, voire diététicienne, psychologue…).
Les deux grands principes de récupération qui vont rythmer le temps suivant votre intervention chirurgicale sont : La lutte contre la douleur et la reprise de votre autonomie.
2 – La lutte contre la douleur
Généralement, toutes les précautions sont prises pour anticiper la douleur, le médecin anesthésiste ayant, dès l’intervention chirurgicale, prévu les antalgiques et les techniques anesthésiques permettant un réveil indolore.
N’hésitez surtout pas à signaler la recrudescence des douleurs au personnel infirmier afin que toutes les dispositions soient prises pour lutter contre. Il ne faut pas laisser la douleur s’installer avant d’en parler au personnel infirmier. Elle sera plus rapidement soulagée si elle est prise en charge dès le début et donc quand elle est peu intense.
Pour les patients ayant bénéficié d’une anesthésie locorégionale, il arrive fréquemment qu’une paralysie transitoire accompagne la suppression de la douleur : il est donc normal que vous n’arriviez pas à mobiliser le membre opéré ! Cette paralysie sera transitoire et peut durer de quelques heures à plus d’une journée en fonction du type d’anesthésie réalisée ainsi que des produits utilisés. N’hésitez pas à interroger le médecin anesthésiste responsable de votre intervention.
3 – La reprise de votre autonomie
En cas d’Hospitalisation Conventionnelle : Les techniques mises en place pour assurer le succès de votre intervention et le confort post-opératoire peuvent rendre le patient temporairement dépendant (perfusion, pompe électrique d’anesthésie loco-régionale, flacon de drainage, attelle, etc…).
Les 24 premières heures sont les plus importantes. Vous aurez besoin d’aide pour sortir de votre lit, effectuer votre toilette, vous déplacer. N’hésitez pas à demander cette aide. Assez rapidement, vous serez libéré de tout ce dispositif et vous pourrez regagner votre indépendance. Dans certains cas, le kinésithérapeute vous rendra visite et vous prendra en charge rapidement.
En cas de prise en charge Ambulatoire : le retour à domicile se fera après validation et visite de votre chirurgien. Il ne sera possible que si vous êtes accompagnés la première nuit et si quelqu’un peut vous conduire (accompagnant ou ambulance). En ambulatoire aussi les 24 premières heures sont les plus importantes et il vous faudra de l’aide pour vous déplacer et appeler les personnes compétentes au moindre problème.
L’anesthésie loco-régionale se lèvera progressivement. Il est important de commencer les traitements antalgiques qui vous seront prescrits et adaptés à votre cas, avant le réveil de votre pied ou de votre jambe. Ainsi, quand vous retrouverez la sensibilité de votre membre inférieur, vous serez déjà couvert par des antalgiques. Cela limitera l’intensité ainsi que la durée des douleurs. Selon le même principe de ne pas laisser la douleur s’installer, il est conseillé de prendre les antalgiques de manière systématique et à heure régulière les premiers jours qui suivent l’opération. Vous pourrez ensuite les diminuer et les adapter en fonction de votre douleur.